วันเสาร์ที่ 15 กันยายน พ.ศ. 2550


Girafe







La girafe (Giraffa camelopardalis) est un mammifère ongulé artiodactyle et ruminant, originaire des savanes africaines et répandue du Tchad jusqu'en Afrique du Sud. Le mot girafe vient de l'arabe zarâfa (ZRaFat, زرافة la charmante).
Au terme de millions d'années d'évolution, la girafe a acquis une anatomie unique lui permettant notamment de brouter la cime des arbres.
Chez les
Grecs, la girafe passait pour la fille du chameau et du léopard, d'où le terme de camelopardalis.
Le sage arabe
Al-Qazwini dit d'elle : « Sachant qu'elle se nourrirait dans les arbres, Allah lui donna des membres antérieurs plus longs que les postérieurs ». Elle a été décrite, pour la première fois en France, par Pierre Belon (1517-1564)
En
1809, Lamarck pensait qu'à force d'allonger le cou, elle avait transmis ce trait à sa descendance. En 1872, Darwin pensait que son long cou était dû à une sélection liée aux périodes de famines, où un ou deux pouces faisaient la différence et permettaient de survivre.



Caractéristiques


Il s'agit de l'animal le plus grand en hauteur, pouvant, grâce à son cou tout en longueur, atteindre jusqu'à 5,50 m ou même 5,80 m. Cependant celui-ci ne comporte pas plus de vertèbres (7) que celui des autres animaux (ou que l'homme).
Son poids est de 950 à 1100 kilogrammes pour les femelles et peut aller jusqu'à 1500 kg pour les mâles.
Son espérance de vie est de l'ordre de 25 ans.
[1]
Son pelage à dominante rousse est réticulé ou tacheté de jaune.
Son ventre est blanc.
La tête porte deux petites cornes recouvertes de peau




Gravité et circulation


Pour la NASA, étant le plus "haut" des animaux, elle est le modèle idéal pour étudier l'effet de la gravité sur la circulation. Les phlébologues de la NASA ont copié son réseau sanguin pour réaliser la combinaison anti-G des pilotes de chasse et astronautes.
Son
cœur de 11 kg pompe 60 litres de sang par minute. Dans les artères du cou, tout un réseau de muscles annulaires aident à hisser le sang jusqu'au cerveau. Dans les veines, les valvules, véritables soupapes, orientent le sang vers le cœur.
Lorsque l'animal baisse la tête au sol, les valves de la
jugulaire sont fonctionnelles et empêchent le sang de retomber vers le cerveau (ce qui conduirait à un "voile rouge").
La veine jugulaire de la girafe est la plus longue et la plus droite du monde animal et possède 9 valves. En
1993 à Vincennes son endoscopie confirma que les constituants anatomiques d'une veine sont orientés en fonction de son axe d'aplatissement et donc qu'une veine a bien deux faces et deux bords.
En bas des jambes où la
pression est énorme, un système de capillaires sanguins très résistants, comparables aux nôtres, empêche l'œdème fatal.




Sa nourriture

girafe se nourrit de feuilles d'arbre et ne broute ou ne s'abreuve au sol qu'en écartant les pattes de devant ou en pliant les genoux, après avoir bien inspecté les alentours, et lève souvent la tête entre deux gorgées, bien consciente de sa posture périlleuse.
Les
acacias de la savane ont grandi pour échapper aux zèbres et aux antilopes, mais leurs feuilles les plus tendres poussent entre 2 et 6 mètres, ce qui constitue pour la girafe la hauteur idéale et sa niche alimentaire.
Elle a la langue la plus puissante, la plus coriace et la plus longue (54 cm) parmi les ongulés. Elle peut l'allonger pour atteindre les pousses les plus tendres entre les barrières d'épines d'acacias.
La girafe n'a pas d'incisives à la mâchoire supérieure. Elle saisit donc les pousses d'acacias avec sa langue, puis les guide entre ses lèvres, referme la bouche et tire la tête en arrière pour racler les feuilles grâce à ses dents du bas.
Certains acacias (Acacia drepanolobium) se défendent en hébergeant dans des galles des
fourmis agressives du genre Crematogaster, à la morsure cuisante à la bouche et aux lèvres des girafes. Les acacias broutés émettent de plus une hormone végétale de stress qui prévient en quelque sorte les acacias voisins d'une agression. Ces derniers augmentent leur production de tanin, qui rend les feuilles plus amères et moins appétentes pour la girafe, laquelle s'éloigne alors pour aller brouter plus loin. Cette boucle de rétroaction expliquerait que les girafes et les éléphants n'ont jamais surexploités les acacias.










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